Galerie Golconda

Palefrenier étranger debout, la main gauche fièrement levée. Terre cuite ocre moulée à engobe blanc et polychromie orange et noire. Le visage présente la physionomie caractéristique des asiatiques venant des steppes de la Chine du Nord et de la Mongolie. La coiffure lisse sur le dessus se termine en une sorte de tresse contournant l’arrière de la tête au niveau de la nuque. Une tunique à large encolure retombe à deux pans sur un pantalon, constituant le classique habillement des palefreniers travaillant dans les maisons de l’aristocratie. Excellent état de conservation. Possibles restaurations anciennes non visibles.Sous la dynastie Tang, la route commerciale de la soie est redécouverte et améliorée. Les échanges se multiplient, ainsi que les contacts entre marchands de contrées éloignées créant rapidement une société cosmopolite. L’Ouest et le Nord des régions d’Asie Centrale fournissent alors une importante main d’oeuvre. La capitale des Tang, Chang’an, actuelle Xi’an, était à l’époque avec ses deux millions d’habitants l’une des villes les plus grandes du monde. Le réalisme tant apprécié des Tang se retrouve dans l’art des mingki au travers desquels la société est représentée dans sa diversité. Ainsi le palefrenier étranger se retrouva dans les tombes les plus prestigieuses de l’aristocratie.