Galerie Golconda

Grand cheval à la fière allure fougueuse en terre-cuite et polychromie. Le cheval est représenté galopant la patte levée dans la position typique dite prancing qui est celle du cheval dansant. II a une robe noire rarement vue, une très belle selle orange avec une couverture décorée de motifs rouge, vert et blanc tout à fait typique de la période Tang. La crinière est longue et majestueuse tandis que la tête bien proportionnée montre un cheval alerte. Probables restaurations d’usage.
La représentation du cheval est un des domaines où l’esthétique Tang saura rejoindre des summums de qualité. Le cheval est élégant, racé, il a l’air intelligent et vif, et la recherche d’une représentation la plus réaliste possible est un devoir. Les Tang importèrent de nombreux chevaux des plaines de l’Ouest de la Mongolie, grâce aux contacts qu’ils nouèrent avec les peuples Ouighours. Le cheval à la jambe levée, est un cheval de parade, et l’on sait que vers la fin de la dynastie Tang, les haras de l’Empereur n’entretenaient pas moins de 700 000 chevaux, destinés à la cour mais aussi aux conquêtes militaires.